Tuesday, March 20, 2012

Paul Watson, le dernier pirate (jeu-concours) | zegreenweb

The Story
Recently
Paul Watson, le dernier pirate (jeu-concours) | zegreenweb
Mar 20th 2012, 15:36

Paul Watson, le dernier pirate (jeu-concours)

Combattant acharné, Paul Watson a dédié sa vie à la défense des animaux marins

Environnementaliste hors du commun, fondateur de l'ONG Sea Shepherd mais aussi de Friends of the Wolf, une association qui milite pour la protection des loups et de leur habitat, le Canadien Paul Watson est le héros du documentaire Le Dernier Pirate, qui sortira en DVD (Pathé Distribution, 19,99€)le 4 avril.

Les années qui passent n'y changent rien. Quoique toujours déçu par le manque d'implication des gouvernements en matière de protection des espèces, Paul Watson est un sexagénaire fringuant et qui n'a rien perdu ni de son aura, ni de sa détermination. À l'inconvenante opiniâtreté des autorités japonaises, qui au mépris de l'évidence écologique continuent de traquer les baleines, arguant de motifs scientifiques qui ne dupent plus personne, il oppose une rage de vaincre communicatrice. La préservation des cétacés en particulier et de la biodiversité marine en général est le combat de sa vie.

Une vie mouvementée, marquée par des victoires retentissantes, des missions bienfaitrices à hauts risques qui l'ont vu sillonner tous les océans du globe, et guidée par la conviction profonde que la fin justifie (presque tous) les moyens. Co-fondateur de Greenpeace au début des années 1970, il a claqué la porte de l'ONG en 1977 pour en créer une autre, Sea Shepherd. Plus offensive, plus radicale, plus conforme à ce qu'il est.

Trois décennies et des dizaines d'opérations partout dans le monde plus tard, Paul Watson et ses troupes peuvent se targuer d'avoir sauvé des milliers de baleines, quitte à flirter avec l'illégalité. Les campagnes No Compromise et Divine Wind, conduites dans les eaux glacées de l'océan Antarctique et destinées à court-circuiter les desseins baleiniers de Tokyo, ont été couronnées de succès. À défaut d'empêcher toutes les prises, elles ont en effet été suffisamment efficaces pour amener les navires nippons à rentrer au bercail sans avoir pu honorer leurs quotas. Sea Shepherd 2 – Japon 0. Un véritable exploit au regard des moyens logistiques et financiers déployés par le pays du soleil levant. Le triomphe de David face à Goliath quand on sait que l'ONG (qui est officiellement soutenue par de nombreuses personnalités comme Christian Bale, Sean Connery, Sean Penn, Pierce Brosnan et Brigitte Bardot, laquelle a donné son nom au trimaran de la flotte de Sea Shepherd) opère seule et collecte en moyenne 2,5 millions de dollars (environ 1,9 million d'euros) par an, soit à peu près cent fois moins que Greenpeace (!)

« Lorsqu'on associe peu de ressources à des objectifs ambitieux, le résultat peut parfois sembler dingue », abonde Dan Stone, réalisateur du Dernier Pirate, qui rappelle également qu'« au-delà des lois et de la moralité, le capitaine Paul Watson soutient que si les baleines meurent, les océans meurent ; et si les océans meurent, nous mourons tous ». Filmé à bord de deux bateaux de Sea Shepherd partis à la poursuite du baleinier japonais Nisshin Maru, dans la mer de Ross, son documentaire est une immersion dans le quotidien pas banal de « Robins des mers » qui bravent les éléments pour venir au secours des animaux marins et vont jusqu'à se positionner entre les harponneurs et les cétacés.

Dan Stone a pris le parti de tout filmer, des tranches de vie entre les membres d'équipage aux joutes avec les « baleinicides » en passant par le mal de mer des militants. À l'arrivée, on obtient un film particulièrement saisissant, criant de réalisme et authentique.

Pour tenter de gagner l'un des dix DVD Le Dernier Pirate mis en jeu, il vous suffit de répondre correctement à la question suivante :

You are receiving this email because you subscribed to this feed at blogtrottr.com.

If you no longer wish to receive these emails, you can unsubscribe from this feed, or manage all your subscriptions