Russell avait voulu organiser un gros party en invitant la fois les acteurs de The Fighter et ceux de Silver Linings Playbook. American Hustle, inspir d vritable affaire criminelle ayant eu lieu dans les annes 70, runit en effet sur une mme affiche Bradley Cooper (avec bigoudis!), Amy Adams, Christian Bale, Jennifer Lawrence et Robert De Niro. et Jeremy Renner.
Une bande annonce a t http://ift.tt/1vi6x9N lance aujourd American Hustle prend l au mois de dcembre.
Quand je l rencontre au mois de janvier Paris, Bernadette Lafont affichait beaucoup d Sa Paulette, elle l Il y avait au moins 40 ans disaitelle 40 ans ! qu n vu une telle vidence entre elle et un personnage. Quelques mois plus tard, elle avait d fait le voyage au Qubec afin de soutenir la sortie de ce film qui lui tenait coeur. Devant une telle vitalit, une telle nergie, une telle fougue, personne n pu se douter que le destin frapperait de faon aussi subite.
Depuis jeudi, les hommages pleuvent. Les cinphiles ramnent leur bon souvenir les grands films de la Nouvelle vague. De laquelle elle fut l des gries. On cite videmment La maman et la putain, pratiquement introuvable au Qubec. En France, le film culte de Jean Eustache n pas dit en DVD / Bluray, mais il est programm assez rgulirement dans les cinmathques. Il y a quelques jours, Arte a diffus le film en hommage l Souhaitons qu diffuseur ait ici la mme initiative.
Quand on lui rappelait ses grands rles, l faisait pourtant remarquer que sa carrire avait quand mme connu des moments plus flous, parfois mme des absences. Parce qu y a eu la vie aussi, prcisaitelle.
Les Inrocks a remis en ligne un trs beau texte propos de La maman et la putain, crit en 1996 par Serge Chauvin.
Le destin de La Maman et la putain semble plac sous le signe du malentendu : son succs de scandale Cannes puis en salles relevait de l’incomprhension ; le suicide de Jean Eustache, en 1981, encouragea les lectures complaisamment ncrophiles d’une uvre qu’on aurait voulue prmonitoire. Et puis, au fil des annes et de ressorties toujours tonnamment synchrones, on a assist (et particip) une irrsistible mythification du film en objet de culte rduit quelques attributs fascinants, cristallisant tous les fantasmes d’identification : un Paris rvolu, les lendemains qui dchantent, le dandysme hautain, la mythologie de l’alcool, la libert amoureuse sans illusions, la tentation de jouer sa vie. JeanPierre Laud, modle incandescent. Et un texte se rapproprier, truff d’aphorismes dfinitifs plus nombreux encore que chez Godard, ssame et bagage pour toutes les circonstances de la vie sans forcment savoir qu’ travers lui, nous citions Bernanos ou Baudelaire. Nous tions bien jeunes.
Premire propose de son ct un diaporama constitu des plus belles photos de l Le film fut projet la Cinmathque qubcoise en janvier 2012. En 1998, K Films Amrique avait distribu en salle Cyber Monday Michael Kors Jet Set, une version restaure. Le distributeur tenterait prsentement de trouver un moyen pour rendre le film accessible. Dossier suivre.
Dcs de l Bernadette Lafont (La www.gyshw.net Presse)
Diamant noir Black Friday Michael Kors Wallet sur les solitudes de l (Les Inrocks)
Pourquoi le film de Jean Eustache estil presque invisible ? (Les Inrocks)
L hommage en dix photos culte (Premire)
Louis Cyr Cyber Monday Michael kors Fulton L’homme le plus fort du monde devrait atteindre, si ce n’est dj fait, le chiffre magique de deux millions de dollars au boxoffice qubcois ds ce weekend. Il n’aura fallu ce film que deux semaines (peuttre un peu plus) pour atteindre cette tape. En comparaison, Omert, champion qubcois du boxoffice l’an dernier, a eu toutes les misres du monde terminer sa carrire autour de 2,8 millions $.
Estce dire que la priode noire que traverse notre cinmatographie nationale sur le plan de la frquentation tire sa fin? videmment, non. vrai dire, c’est maintenant l’ordinaire qui a repris son droit, aprs une embellie exceptionnelle. l’poque, on disait d’ailleurs que le jour o a allait commencer redescendre, a ferait mal. Ben l, on y est.
Audel des qualits bien relles du film biographique de Daniel Roby (le succs populaire n’est pas toujours tributaire de la qualit d’un film), on observe quand mme ici un phnomne intressant et plutt inusit: Louis Cyr a accru sa popularit lors de sa deuxime semaine d’exploitation, attirant plus de spectateurs que lors des premiers jours. La dernire fois o ce cas de figure est survenu chez nous, c’tait il y a six ans. Les 3 p’tits cochons, premire ralisation de Patrick Huard, s’est maintenu dans le Top 10 des films les plus populaires pendant dix semaines. Son succs fut tabli sur la longueur. Mme les superproductions hollywoodiennes ne parviennent pas maintenir une telle constance.
C’est dire que certains films bnficient grandement d’un phnomne parfaitement impermable toutes les stratgies de marketing, et sur lequel personne n’a aucun contrle: le bouche oreille. Rien ne vaut en effet une rumeur favorable propage par des proches et des gens de proximit.
Comme Louis Cyr, Les 3 p’tits cochons avait enregistr un bon score lors de son premier weekend d’exploitation, mais rien de spectaculaire. La frquentation ne s’est pourtant pas affaiblie au cours des semaines subsquentes, indiquant mme parfois une hausse. L’exploit est assez remarquable, dans la mesure o toute la configuration de l’industrie de l’exploitation en salle est labore en fonction du premier weekend. Il convient toutefois de prciser que Louis Cyr a aussi les moyens de ses ambitions. Occupant encore 97 crans, le film est facilement accessible pratiquement partout au Qubec.
Sur la lance de Louis Cyr, l’industrie se tourne maintenant vers la comdie Hot Dog (MarcAndr Lavoie) pour mettre un peu de punch dans des statistiques trs sombres. Jusqu’ Louis Cyr, tous les films qubcois lancs en 2013 n’ont en effet intress qu’une poigne de cinphiles. Obsde par la performance au boxoffice, l’industrie retient son souffle. Quand on analyse l’offre sur le plan artistique, on ne peut toutefois faire autrement que de constater la vigueur de notre cinmatographique nationale (Catimini, Roche Papier Ciseaux, Les manges humains, Le mtore, La cicatrice, Sarah prfre la course). Or, ces uvresl ont dsormais plus de difficult atteindre un public. qui la faute? Certains imputent ce dsintrt par une absence collective de curiosit intellectuelle. D’autres s’inquitent de l’absence d’une relve sur le plan de la cinphilie. On avancera aussi que l’industrie souffre videmment du fameux syndrome de la saucisse. Comment voulezvous susciter le got du cinma quand ces uvres ne prennent l’affiche que dans une seule salle Montral?
On affirmera aussi que les diffuseurs tl particulirement les diffuseurs publics ne jouent plus leur rle. quand remonte la dernire fois o RadioCanada a prsent un grand film international avec des soustitres sur ses ondes? Et TlQubec? Non seulement le diffuseur public qubcois ne prsente plus de films soustitrs, mais on remarque qu joue aussi de plus en plus dans les platebandes de TVA et de Cyber Monday Michael Kors Handbags V dans ses choix de films amricains. En principe, TQ devrait tre l de la course folle aux cotes d non ?
Alors oui, il est vrai que l’quilibre entre les productions vocation plus commerciale et le cinma de cration, sur lequel a repos le succs du cinma qubcois au cours de la dernire dcennie, semble avoir t rompu. Mais le problme est beaucoup plus large mon sens.
Tenons aussi compte du fait que le monde de l’exploitation est prsentement en pleine mutation. Le succs d’un film ne se mesure dsormais plus seulement sa performance en salle. L’ennui, c’est qu’il n’y a encore que cette donnel qui semble compter aux yeux de tout le monde.
Ce dbat sans fin a rcemment t relanc cause d’un article plutt sombre qu’a publi Brendan Kelly dans The Gazette. Ce texte a en outre fait ragir la collgue du 24 images Helen Faradji.
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